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Title:
HIGH PERFORMANCE DEVICE FOR BALANCING A FORCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/022322
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a device for balancing a force comprising an articulated mechanism (10) consisting of a proximal arm (12) borne by a support wedged on a first hinge pin (20) and a distal arm (14) borne by the proximal arm and wedged on a second hinge pin (24) extending parallel to the first pin, the distal arm having a free end (26) supporting a load (F). The device further comprises first balancing means (18, 20) with high bandwidth acting on the proximal arm (12), second balancing means (18, 22) with high bandwidth acting on the distal arm (4), and co-ordinating means interposed between the first balancing means and the second balancing means to co-ordinate the respective rotational movements of the proximal arm and of the distal arm. The invention is applicable to mechanical manipulators, to transfer devices and to railway pantographs.

Inventors:
SALESSE CHRISTIAN (FR)
LORIOT JEAN-MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/002835
Publication Date:
March 21, 2002
Filing Date:
September 12, 2001
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Assignee:
SALESSE CHRISTIAN (FR)
LORIOT JEAN MARC (FR)
International Classes:
B25J19/00; B60L5/28; F16H21/10; G05D3/12; (IPC1-7): B25J19/00; B60L5/28
Foreign References:
FR27768E1924-08-18
FR2627718A11989-09-01
FR2608959A11988-07-01
FR2483300A11981-12-04
FR2637832A11990-04-20
JPS57132988A1982-08-17
Attorney, Agent or Firm:
Bezault, Jean (Avenue Hoche Paris, FR)
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Claims:
Revendications
1. Dispositif d'équilibrage d'une force, du type comprenant un mécanisme articule (10) forme d'un bras proximal (12) porté par un support et calé sur un premier axe de rotation (20) et d'un bras distal (14) porté par le bras proximal et calé sur un deuxième axe de rotation (24) qui s'étend parallèlement au premier axe, le bras distal ayant une extrémité libre (26) portant une charge (F), caractérisé en ce qu'il comprend des premiers moyens d'equi librage (18) à forte bande passante ayant un axe de sortie (20) et agissant sur le bras proximal (12), des seconds moyens d'équilibrage (18) à forte bande passante ayant un axe de sortie (22) et agissant sur le bras distal (14), ainsi que des moyens de coordination à forte bande passante, interposés entre les premiers moyens d'équilibrage et les seconds moyens d'équilibrage pour coordonner les mouvements de rotation respectifs du bras proximal et du bras distal.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un équilibreur (18) propre à procurer un couple mécanique sinusoïdal et ayant deux axes de sortie (20, 22) qui ont des vitesses de rotation synchronisées mais de sens opposés, et en ce que ces axes de sortie (20,22) sont liés en rotation respectivement avec le premier axe de rotation (20) du bras proximal (12) et avec le deuxième axe de rotation (24) du bras distal (14).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens d'équilibrage comprennent des moyens de motorisation (40 ; 90).
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'un (20) des deux axes de sortie constitue 1'axe de rotation du bras proximal (12), tandis que l'autre axe de sortie (22) est couplée à l'axe de rotation (24) du bras distal (14) par des moyens de transmission, en particulier des moyens ayant au moins un parallélogramme déformable.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le bras proximal (12) et le bras distal (14) ont une même longueur (L).
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une motorisation addition nelle (40) formée d'au moins un actionneur couplé à au moins un organe mobile (34) du dispositif.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que cette motorisation additionnelle (40) est propre à déplacer le mécanisme articulé (10) de l'une à l'autre de deux positions qui comprennent une position de service et une position de rangement.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'un au moins des premiers moyens d'équilibrage (18,20) et des seconds moyens d'équilibrage (18,22) comprend des moyens de réglage propres à faire varier la charge (F) appliquée à l'extrémité libre (26) du bras distal (14).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent une masse déplaçable sur le bras proximal (12) ou le bras distal (14).
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une motorisation addition nelle (40 ; 90) commandée par un capteur d'effort placé en un endroit choisi pour permettre soit d'assister un opérateur dans le cas d'un déplacement manuel, soit d'assurer une force constante sur un organe donne.
11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'extrémité libre (26) du bras distal (14) porte les archets (76,78) d'un pantographe propre à capter l'énergie électrique d'une caténaire (74) en sorte que la charge est ici formée par la force qu'exercent les archets sur la caténaire.
12. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, prises en combinaison avec la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un accessoire (82), notamment un aileron, qui est monté solidaire en rotation du deuxième axe de sortie (22), en étant soit monté sur ce deuxième axe de sortie, soit monté fou sur le premier axe de sortie (20), qui possède une géométrie choisie et qui se déplace parallèlement au bras distal (14) dont il est aussi solidaire en rotation, cet accessoire (82) étant disposé sur un rayon de giration (R) tel que sa pénétration dans l'air génère un couple égal et opposé au couple de pénétration dans l'air du mécanisme articule (10), ces deux couples s'annulant dans la mécanique de liaison.
13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte une motorisation d'asservis sement (90) comprenant un moteur électrique (94) couple à une vis sans fin (102) coopérant avec un écrou (104), cet écrou étant porté par une manivelle (108) couplée à l'un du premier axe de sortie (20) et du deuxième axe de sortie (22), et en ce que des moyens d'asservissement (110) contrôlent le moteur électrique (94) à partir d'un signal de capteur d'effort (112) porte à l'extrémité libre du bras distal (14).
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que la vis sans fin (102) est une vis réversible entraînée par le moteur électrique (94) par l'intermédiaire dun réducteur (98) et en ce qu'un mécanisme d'embrayage (100) est intercalé entre le réducteur (98) et la vis sans fin (102).
15. Dispositif selon l'une des revendications 13 et 14, dans lequel les moyens d'asservissement comprennent une dynamo tachymétrique (96) entraînée par le moteur électrique (94) et propre à délivrer un signal de sortie (SV), un premier amplificateur opérationnel (114) (boucle de vitesse) recevant ce signal de vitesse (SV) et produisant un premier signal de sortie (S1), un deuxième amplificateur opérationnel (116) (boucle de courant) recevant le premier signal de sortie (S1) et délivrant un deuxième signal de sortie (S2), un amplifica teur de puissance (118) recevant ce deuxième signal de sortie (S2) et délivrant un courant de sortie (CS) envoyé au moteur électrique (94) et dont limage est envoyée au deuxième amplificateur opérationnel (116), caractérisé en ce que le signal de commande (SC) délivré par le capteur d'effort (112) est appliqué à lentree du deuxième amplificateur opération nel (116) (boucle de courant).
16. Dispositif selon l'une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que la motorisation d'asservissement (90) constitue un système de servitude afin d'assurer le replie ment et le déploiement (120) du mécanisme articulé (10).
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le mécanisme de repliement et de déploiement (120) est propre à recevoir un signal de commande (SRD) appliqué au premier amplificateur opérationnel (114) (boucle de vitesse) pour réaliser le repliement ou le déploiement du mécanisme articulé (10), ce signal de commande (SRD) étant prioritaire sur le signal du capteur d'effort, ramené à la boucle de courant.
18. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le mécanisme de repliement et de déploiement (120) est propre à recevoir un signal d'urgence (SU) appliqué au premier amplificateur opérationnel (114) (boucle de vitesse) pour réaliser le repliement du mécanisme articulé (10) en cas d'urgence, ce signal d'urgence (SU) étant prioritaire sur le signal du capteur d'effort, ramené à la boucle de courant.
19. Dispositif selon l'une des revendications 15 à 18, caractérisé en ce que les moyens d'asservissement (110) comprennent des moyens correctifs (124) propres à effectuer un correctif entre le signal de commande (SC) délivré par le capteur d'effort (112) et l'effort réel s'exerçant sur la charge (F), ces moyens correctifs comprenant des moyens dérivateurs propres à dériver par rapport au temps les variations de vitesse prélevées sur la dynamo tachymêtrique (96) et à les appliquer à l'entrée du deuxième amplificateur opérationnel (116).
Description:
Dispositif d'équilibrage d'une force, à hautes performances L'invention concerne un dispositif d'équilibrage d'une force propre à guider une charge sur une trajectoire donnée, en particulier une trajectoire linéaire.

On connaît déjà des dispositifs d'équilibrage de ce type qui comprennent un mécanisme articulé formé d'un bras proximal porté par un support et calé sur un premier axe de rotation et d'un bras distal porté par le bras proximal et calé autour dun deuxième axe de rotation qui s'étend parallèlement au premier axe, et dans lequel le bras distal a une extrémité libre qui porte une charge.

Un dispositif d'équilibrage à deux bras articulés de ce type possède de multiples applications, notamment dans le domaine des manipulateurs, des dispositifs de transfert, etc. Il peut être aussi utilisé en tant que pantographe, notamment pantographe ferroviaire pour les locomotives électriques.

On connaît déjà différentes solutions pour équilibrer la charge que porte le mécanisme articulé.

Tout d'abord, on connaît des solutions pneumatiques utilisant un vérin qui assure la suspension de la charge et/ou son déplacement, par exemple en direction verticale.

De telles solutions, si elles donnent des résultats relative- ment satisfaisants pour de faibles charges, deviennent impossibles à gérer dès que le volume d'air du vérin dépasse environ 1 dm3. Ceci est dû aux pertes de charges qui engen- drent des variations de pression entre les différents points du circuit, ainsi qu'à la compressibilité de lair. De tels moyens pneumatiques ont pour inconvénient d'avoir un temps de réponse qui est de l'ordre de la seconde, ce qui correspond à une valeur de bande passante médiocre, c'est-à-dire un temps trop important pour ne pas être ressenti par un opérateur notamment.

On connaît aussi des solutions mixtes dans lesquelles un système pneumatique est accouplé à un contrepoids. Ces solutions, qui conduisent aux mêmes résultats que les solutions précédentes, présentent en plus l'inconvénient d'une augmentation importante de l'inertie, ce qui peut même en plus pénaliser les mouvements horizontaux de la charge.

De plus, on connaît des solutions électriques qui impliquent généralement d'utiliser des sortes de palans à réglage de charge automatique. Ces solutions ont les inconvénients, d'une part, des systèmes sophistiqués (risque de panne) et, d'autre part, de nécessiter une phase de pesage pendant laquelle la charge n'est pas contrôlée et peut être dange- reuse pour l'opérateur. En outre, ces solutions ont pour inconvénient d'avoir un temps de réponse important, incompa- tible en pratique avec un bon confort de manipulation, du fait que leur bande passante est faible. Ceci s'applique notamment si ce déplacement nécessite le contrôle d'une position non matérialisée, donc la présence d'une boucle de position.

Par ailleurs, on connaît des solutions utilisant un parallé- logramme, comme défini dans la demande de brevet français n° 00 03047, qui ont pour inconvénients, d'une part, soit de n'assurer aucun guidage (comme c'est le cas du cable), soit d'obliger à une trajectoire en arc-de cercle dans un plan vertical, et d'autre part de concentrer tous les efforts liés au poids sur un seul bras du parallélogramme. La solution décrite dans le brevet français N° 96 07556 utilise un parallélogramme, mais ne comporte aucun moyen de coordina- tion. On ne peut donc présumer de la bande passante de 1'ensemble, quelle que soit la qualité des moyens d'équili- brage.

L'invention a notamment pour but de surmonter les inconvé- nients précités.

Elle vise en particulier à procurer un dispositif d'équili- brage d'une force, à hautes performances, qui permet de

guider une charge sur une trajectoire, et cela avec une bande passante élevée.

Elle propose à cet effet un dispositif d'équilibrage d'une force, du type défini en introduction, lequel comprend des premiers moyens d'équilibrage à forte bande passante ayant un premier axe de sortie et agissant sur le bras proximal, des seconds moyens d'équilibrage à forte bande passante ayant un deuxième axe de sortie et agissant sur le bras distal, ainsi que des moyens de coordination à forte bande passante, interposés entre les premiers moyens d'équilibrage et les seconds moyens d'équilibrage pour coordonner les mouvements de rotation respectifs du bras proximal et du bras distal.

Ainsi, l'invention permet d'équilibrer séparément le bras proximal et le bras distal du mécanisme articulé, et cela grâce à des premiers moyens d'équilibrage et des seconds moyens d'équilibrage qui sont coordonnés entre eux. Ceci permet de minimiser les inerties ramenées au système d'équi- librage et les élasticités de transmission du bras proximal et du bras distal.

Ces moyens d'équilibrage ont une forte bande passante, ce qui signifie une bande passante de l'ordre d'une centaine de Hertz, et cela sans rajout de frottements et d'inerties appréciables.

Pour mémoire, la bande passante traduit l'aptitude d'un système mécanique à réagir à des phénomènes transitoires. Dans les faits, ceci traduit l'aptitude dudit système à conserver ses performances pour des sollicitations qui, dans le cas présent, peuvent être de l'ordre d'une centaine de Hertz, ce qui peut aussi se définir comme un temps de réponse de l'ordre du centième de seconde.

Dans le cadre de l'invention, on peut utiliser différents types de moyens d'équilibrage, y compris dans certains cas des moyens de motorisation.

Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, le dispositif comprend un équilibreur propre à procurer un couple mécanique sinusoïdal et ayant deux axes de sorties qui ont des vitesses de rotation synchronisées mais de sens opposés, et dans lequel ces deux axes de sortie sont liés en rotation respectivement avec le premier axe de rotation du bras proximal et avec le deuxième axe de rotation du bras distal.

A titre d'exemple, un tel équilibreur peut être du type décrit dans le brevet français n° 88 02 423 (publié sous le n° 2 627 718).

Un tel équilibreur connu, qui est purement mécanique, est utilisé généralement pour équilibrer les forces agissant sur un bras sollicité par une charge, telle qu'un outil. Il permet d'obtenir un équilibrage rigoureux du bras, quelle que soit sa position angulaire, et peut pivoter de 360°, permet- tant à la charge de décrire une trajectoire circulaire.

Cet équilibreur connu offre l'avantage de fournir un couple sinusoïdal avec un excellent rendement et une bande passante élevée, c'est à dire un équilibrage mécanique à faible temps de réponse.

Ainsi, lorsque les deux axes de sortie de l'équilibreur sont liés en rotation respectivement avec l'axe de rotation du bras proximal et l'axe de rotation du bras distal, le dispositif d'équilibrage selon 1'invention assure un déplace- ment synchrone des deux bras permettant une manoeuvre unique de la charge, et cela quelle que soit la répartition des charges sur chacun des deux bras du mécanisme articulé.

De manière préférentielle, l'un des deux axes de sortie de l'équilibreur constitue l'axe de rotation du bras proximal, tandis que l'autre axe de sortie est couplé à l'axe de rotation du bras distal par des moyens de transmission.

Pour cela, on peut faire appel à différents moyens mécani- ques, en particulier à des moyens ayant au moins un parallé- logramme déformable.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le bras proximal et le bras distal ont une même longueur.

Il en résulte que la charge peut se déplacer alors sur une trajectoire rectiligne avec une amplitude de mouvement correspondant à quatre fois la longueur de chacun des bras précités.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend une motorisation additionnelle formée d'au moins un actionneur couplé à au moins un organe mobile du dispositif.

Une telle motorisation peut être utilisée à différentes fins, notamment pour déplacer le mécanisme articulé de l'une à l'autre de deux positions qui comprennent une position de service et une position de rangement.

De préférence, ces moyens de réglage comprennent une masse déplaçable sur le bras proximal ou le bras distal.

L'invention prévoit aussi que le dispositif peut comprendre une motorisation additionnelle, commandée par un capteur d'effort placé en un endroit choisi pour permettre, soit d'assister un opérateur dans le cas d'un déplacement manuel, soit d'assurer une force constante sur un organe donné.

Dans une application préférentielle de l'invention, l'extré- mité libre du bras distal porte les archets d'un pantographe ferroviaire propres à capter l'énergie électrique d'une caténaire, en sorte que la charge est ici formée par la force qu'exercent les archets sur la caténaire.

Dans le cas de l'application à un pantographe ferroviaire, il est avantageux que le dispositif comprenne au moins un acces- soire, notamment un aileron, qui est monté solidaire en

rotation du deuxième axe de sortie, en étant soit monté sur ce deuxième de sortie soit monté fou sur le premier axe de sortie, qui possède une géométrie choisie et qui se déplace parallèlement au bras distal, dont il est aussi solidaire en rotation, cet accessoire étant disposé sur un rayon de giration tel que sa pénétration dans l'air génère un couple égal et opposé au couple de pénétration dans l'air du mécanisme articulé (c'est-à-dire ici du pantographe), ces deux couples s'annulant dans la mécanique de liaison. On réalise ainsi un pantographe qui est insensible à la vitesse du vent.

Comme indiqué précédemment, les moyens d'équilibrage de l'invention peuvent, en variante, comprendre des moyens de motorisation.

Dans une autre forme de réalisation, notamment destinée à un pantographe ferroviaire, une motorisation d'asservissement permet de fournir les efforts inertiels liés au déplacement, sur l'axe vertical, de 1'ensemble de la structure. Ceci a pour but d'éviter que l'effort produit par les archets sur la caténaire ne soit pas perturbé par ces déplacements. Cette motorisation d'asservissement sera par ailleurs à même de compenser l'imperfection du couple défini par l'aileron mentionné ci-dessus, voire de pallier son absence. Cette motorisation comprend un moteur électrique couplé à une vis sans fin coopérant avec un écrou, cet écrou étant porté par une manivelle couplée à l'un du premier axe de sortie et du deuxième axe de sortie, des moyens d'asservissement étant prévus pour contrôler le moteur électrique à partir d'un signal de commande délivré par un capteur d'effort porté à l'extrémité libre du bras distal.

La vis sans fin est avantageusement une vis réversible entraînée par le moteur électrique par l'intermédiaire d'un réducteur, un mécanisme d'embrayage étant intercalé entre le réducteur et la vis sans fin.

La présence de ce réducteur permet de mettre une vis sans fin à grand pas, réversible et à haut rendement inverse. Cepen- dant, il est envisageable aussi d'utiliser une vis à pas plus faible, mais sans la présence d'un réducteur.

Avantageusement, les moyens d'asservissement comprennent une dynamo tachymétrique entraînée par le moteur électrique et propre à délivrer un signal de vitesse, un premier amplifica- teur opérationnel (boucle de vitesse) recevant ce signal de vitesse et produisant un premier signal de sortie, un deuxième amplificateur opérationnel (boucle de courant) recevant le premier signal de sortie et délivrant un deuxième signal de sortie, un amplificateur de puissance recevant ce deuxième signal de sortie et délivrant un courant de sortie envoyé au moteur électrique et dont l'image de ce courant de sortie est envoyée au deuxième amplificateur opérationnel, le signal de commande délivré par le capteur d'effort étant appliqué à l'entrée du deuxième amplificateur opérationnel (boucle de courant).

Il est avantageux aussi que la motorisation d'asservissement puisse aussi être utilisée comme un système de servitude afin d'assurer le déploiement et le repliement.

Ce mécanisme de déploiement et repliement trouve un intérêt tout particulier dans le cas où l'extrémité libre du bras distal porte les archets d'un pantographe ferroviaire.

De préférence, ce mécanisme est propre à recevoir un signal de commande appliqué au premier amplificateur opérationnel (boucle de vitesse) pour réaliser le repliement ou le déploiement du mécanisme articulé. Ce signal sera alors prioritaire sur le signal du capteur d'effort ramené à la boucle de courant.

Il est avantageux aussi que ce mécanisme puisse recevoir un signal d'urgence appliqué au premier amplificateur opération- nel (boucle de vitesse) pour réaliser le repliement du mécanisme articulé en cas d'urgence. Ce signal sera également

prioritaire sur le signal du capteur d'effort ramené à la boucle de courant.

Cette priorité de la boucle de vitesse par rapport à la boucle de courant vaut chaque fois que l'effort des archets sur la caténaire disparaît pendant un temps significatif.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'asservissement comprennent des moyens correctifs propres à effectuer un correctif entre le signal de commande délivré par le capteur d'effort et l'effort réel s'exerçant sur la charge, ceci afin de compenser les efforts inertiels liés à la mécanique placée en aval du capteur, notamment à la masse des archets dans le cas d'un pantographe ferroviaire.

Ces moyens correctifs comprennent des moyens dérivateurs propres à dériver par rapport au temps les variations de vitesse prélevées sur la dynamo tachymétrique et à les appliquer à l'entrée du deuxième amplificateur opérationnel.

Un autre système d'entraînement de servitude, distinct du système décrit précédemment, assurera le repli du pantographe en cas de panne de ce premier système.

Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est un schéma d'un dispositif d'équilibrage selon une première forme de réalisation de l'invention ; -la figure 2 est un schéma d'un dispositif d'équilibrage selon une deuxième forme de réalisation de l'invention ; -la figure 3 est une vue de côté d'un dispositif d'équi- librage selon une troisième forme de réalisation de l'inven- tion appliqué à un pantographe ferroviaire ; -la figure 4 est une vue de face correspondant à la figure 3 ;

-la figure 5 représente des moyens de motorisation selon l'invention ; -la figure 6 est une vue analogue à la figure 3 intégrant les moyens de motorisation de la figure 5 ; et -la figure 7 représente un circuit d'asservissement faisant partie des moyens de motorisation des figures 5 et 6.

Le dispositif d'équilibrage représenté à la figure 1 comprend un mécanisme articulé 10 formé d'un bras proximal 12 et d'un bras distal 14. Le bras proximal 12 est porté par un support 16 qui est ici formé par le bâti ou corps d'un équilibreur 18.

Cet équilibreur est avantageusement du type décrit dans le brevet français n° 88 02423 déjà cité. Il comporte deux axes ou arbres de sortie 20 et 22 qui sont parallèles entre eux et, dans l'exemple, disposés horizontalement. L'équilibreur est propre à procurer un couple sinusoïdal et les deux axes de sortie 20 et 22 sont liés de manière à avoir des vitesses de rotation synchronisées, mais de sens opposés.

L'axe de sortie 20 est confondu avec l'axe de rotation du bras proximal 12. Le bras distal 14 est porté par le bras proximal 12 et est calé autour d'un axe de rotation 24 qui s'étend parallèlement à l'axe de sortie 20.

Le bras distal 14 possède une extrémité libre 26 propre à fournir une force F, et une extrémité opposée 28 formant axe d'articulation.

Le bras proximal 12 est fixé sur l'axe de sortie 20 de l'équilibreur 18 et est donc solidaire en rotation de celui- ci.

Une manivelle 30 est fixée sur l'axe de sortie 22 de l'équi- libreur et est également solidaire de lui en rotation. Il en

résulte que le bras proximal 12 et la manivelle 30 tournent en synchronisme, mais avec des sens opposés.

Une manivelle 32 est fixée sur l'axe de sortie 20 par des roulements (non représentés), ce qui lui permet de tourner sur cet axe sans contrainte.

Par ailleurs, une biellette 34 est fixée aux extrémités des manivelles 30 et 32 par des roulements (non représentés) permettant des rotations et créant ainsi un parallélogramme transmettant les efforts de la manivelle 30 à la manivelle 32.

Le bras distal 14 est fixé à l'extrémité du bras proximal 12 par des roulements (non représentés) lui permettant de pivoter librement et sans contrainte autour de l'axe 24.

Le bras 14 possède une longueur L, comprise entre son extrémité 26 et l'axe 24, qui est égale à la longueur du bras 12, comme définie entre les axes 20 et 24.

Une bielle 36, parallèle au bras proximal 12, est fixée d'un côté sur une manivelle 38 et de l'autre à l'extrémité 28 du bras distal 14 par l'intermédiaire de roulements (non représentés) créant ainsi un deuxième parallélogramme transmettant les efforts de la manivelle 38 au bras distal 14. Les manivelles 32 et 38 sont fixées sur l'axe de sortie 20, en étant montées libres en rotation autour de celui-ci, mais solidaires entre elles en faisant un angle adéquat A pour éviter les arcs-boutements.

Les axes de sortie 20 et 22 sont synchronisés en sens inverse et indexés de sorte que, quand le bras 12 est horizontal, la manivelle 38 le soit aussi (dans un sens ou dans l'autre suivant que la bielle 36 se trouve au-dessous ou au-dessus du bras 12). Il en résulte que la rotation des axes de sortie 20 et 22 sur 180° provoque le déplacement de l'extrémité libre 26 suivant une ligne droite sur une distance, ou amplitude, égale à 4 x L. Cette ligne droite correspond à une trajec-

toire rectiligne T qui, dans 1'exemple, s'étend en direction verticale.

On comprendra que la bissectrice de l'angle variable formé par les bras 12 et 14 reste ainsi parallèle à elle-même.

Comme l'équilibreur 18 fournit un couple sinusoïdal, la force F transmise à l'extrémité 26 est constante et toujours parallèle au sens indiqué par la flèche. Cette force est égale à la somme des couples maximaux (bras 12 à l'horizonta- le) donnés par l'équilibreur 18 sur les axes de sortie 20 et 22, en étant diminuée du couple ramené par les poids des différents éléments mobiles (bras, bielles, manivelles, biellettes, paliers, roulements, etc., plus différents systèmes ou outillages embarqués) divisé par la valeur 2 x L (sauf quand les bras 12 et 14 sont verticaux, vers le haut ou vers le bas, où un phénomène d'arc-boutement se produit.

Cette force peut être utilisée pour équilibrer une masse qui sera donc"en apesanteur"sur toute la trajectoire T (ici une trajectoire verticale), ou encore pour appliquer une force, par exemple la force que doit exercer un archet de pantogra- phe de captage de courant sur une caténaire.

Le dispositif de la figure 2 reprend les éléments de base du dispositif de la figure 1 et les éléments communs sont désignés par les mêmes références. Il comporte en plus une motorisation additionnelle 40 appliquée, dans 1'exemple, sur la biellette 34 et pouvant être utilisée à différentes fins.

Cette motorisation additionnelle peut servir notamment à déplacer le mécanisme articulé 10 de l'une à l'autre de deux positions comprenant une position de service et une position de rangement. Cette motorisation sera neutralisée lorsque le dispositif est en position de service ou de travail.

En variante, cette motorisation additionnelle peut servir aussi à équilibrer des masses additionnelles qui ne seraient pas toujours présentes ou dont les poids sont sensiblement

différents, ou pour compenser une absence de masse addition- nelle. A titre d'exemple, la masse principale pourrait être un préhenseur et les masses additionnelles pourraient être différentes pièces, la motorisation 40 étant limitée au poids de la pièce présente.

Cette motorisation additionnelle pourrait servir aussi à faire parcourir à l'extrémité 26 des déplacements voulus, la motorisation étant limitée aux frottements et à l'inertie, à l'exclusion du déséquilibre.

Il peut s'agir aussi de toutes combinaisons de servitude, d'équilibrage de masses additionnelles et de motorisation.

Le cas échéant, le dispositif peut être associé à un disposi- tif de commande d'un manipulateur mécanique à commande asservie comme enseigné par la demande de brevet français n° 0003047 des demandeurs.

On comprendra que la motorisation additionnelle 40 peut être de toute nature (pneumatique, hydraulique, électrique, etc.), linéaire ou circulaire. En outre, son point d'application n'est pas limité à la biellette 34, il peut s'agir de n'importe quelle pièce liée au mouvement, y compris les axes de sortie 20 et 22 et même l'extrémité libre 26 du bras distal.

De plus, le dispositif de la figure 2 comprend des moyens propres à assurer une orientation constante à une biellette 42 qui porte la charge (force F). Cette biellette 42 s'étend ainsi dans la direction de la trajectoire T précitée.

Ce dispositif comprend une manivelle 44 fixée à l'extrémité du bras proximal 12 par des roulements, et donc libre en rotation par rapport à celui-ci. Cette manivelle 44 porte, à son extrémité inférieure, une pièce allongée 46 comportant un trou oblong dans lequel coulisse un doigt 48 fixé sur la bielle 36 à la verticale de l'axe d'articulation 24. Quand le doigt 48 coulisse dans le trou oblong, du fait de la déforma-

tion du parallélogramme formé par les bras 12 et 14, la biellette 38 et la bielle 36, lors du fonctionnement, la manivelle 44 reste verticale. Une bielle 50 est fixée par des roulements, donc libre en rotation, à une extrémité à la manivelle 44 et, à son extrémité, à la biellette 42 de manière à rester parallèle au bras 14 et ainsi former un parallélogramme déformable.

Il est bien entendu possible de remplacer ce dispositif à doigt coulissant par un parallélogramme allant chercher une direction donnée, éventuellement la verticale, entre l'axe de sortie 20 et un point fixe.

Pour certaines applications, il est possible de construire, sur la biellette 42, un outil (non représenté) gardant une orientation déterminée, quelle que soit la position de son centre de gravité, et en particulier un outil préhenseur de pièce autorisant des changements d'orientation de cette pièce.

Il est à noter que la variation de la charge ou de l'effort désiré à l'extrémité 26 (figure 1) peut être obtenue, outre à l'aide de la motorisation 40, par le déplacement d'une charge le long de l'un des bras 12 et 14. Ce déplacement peut se faire de manière manuelle ou motorisée. Il permet de modifier le couple mécanique lié au poids des éléments mobiles et ramené au dispositif 18.

On se réfère maintenant aux figures 3 et 4 qui montrent un dispositif d'équilibrage selon l'invention qui s'apparente à celui de la figure 2 et qui est appliqué à un pantographe d'une motrice ferroviaire. Les éléments communs avec ceux de la figure 2 sont désignés par les mêmes références numéri- ques. Le dispositif porte deux archets ferroviaires 76 et 78 propres à venir en contact avec une caténaire (non représen- tée).

Cette forme de réalisation vise à améliorer le comportement aux efforts horizontaux, notamment ceux induits par la résistance à la pénétration dans l'air.

La structure même du pantographe permet un excellent compor- tement à l'égard des efforts latéraux qui se présentent perpendiculairement à la direction d'avancement de la motrice ferroviaire, ce qui ne pose donc pas de problème particulier.

Un problème se pose plus précisément pour les efforts engendrés dans le sens de la marche de la motrice ferroviai- re.

Un équilibreur du type décrit dans le brevet français 88 02423 précité offre des valeurs élevées de rendement direct et indirect, c'est-à-dire de l'ordre de 98 %. La forte bande passante de cette mécanique confère au pantographe un très bon transfert de couple de l'un à l'autre des axes de sortie. En effet, comme ces axes de sortie tournent en sens inverse, l'équilibreur va inverser, d'un axe de sortie à l'autre, le sens du couple transféré. Cette caractéristique permet ainsi de conférer une certaine stabilité à l'ensemble de la structure.

Le dispositif selon la forme de réalisation des figures 3 et 4 diffère de celui de la figure 2 en ce qui concerne les moyens propres à assurer une orientation constante à la biellette 42. La pièce allongée 46 comportant un trou oblong (figure 2) est remplacée par un tirant 80 qui vient chercher sa direction sur le bâti de l'équilibreur.

Dans ce cas, l'effort engendré par la pénétration des archets 76 et 78 et de leurs supports dans l'air, ainsi que le frottement sur la caténaire sont sans incidence sur le comportement du pantographe sur l'axe vertical. Ceci est valable pour toute la mécanique située à l'extrémité du bras distal.

Par contre, 1'effort de pénétration dans l'air du bras proximal 12 et du bras distal 14 n'est pas complètement compensé. Il reste sur l'axe de sortie 20 (qui supporte le bras proximal) un couple équivalent à celui produit par l'effort de pénétration du bras distal 14 appliqué à l'extré- mité du bras proximal 12.

Il en résulte donc, suivant le sens de marche de la motrice, soit une augmentation, soit une diminution de l'effort exercé par les archets sur la caténaire. Ce phénomène perturbe donc le bon fonctionnement du pantographe et il convient donc de le prendre en compte pour l'annuler ou tout au moins diminuer ses effets.

Une première solution consisterait à déposer sur le deuxième axe de sortie 22 de l'équilibreur une structure équivalente à celle du mécanisme articulé porté par le premier axe de sortie 20, et qui de ce fait générerait le même couple, ces deux couples s'annulant dans l'équilibreur.

Une telle solution comporte plusieurs inconvénients, en particulier un alourdissement de la structure, une augmenta- tion de son inertie, et un encombrement doublé lorsque le pantographe est replié. Au demeurant, une telle solution est très onéreuse.

Pour résoudre ce problème, l'invention propose une autre solution qui consiste à modéliser cette deuxième structure et à la remplacer par un accessoire, notamment un aileron, équivalent en aérodynamisme à cette deuxième structure.

I On voit sur les figures 3 et 4, un tel accessoire 82, ici du type aileron, qui possède une géométrie choisie et qui se déplace parallèlement au bras distal 14 dont il est solidaire en rotation.

Cette accessoire 82 est disposé sur un rayon de giration R tel que sa pénétration dans l'air génère un couple égal et opposé au couple de pénétration dans l'air du mécanisme

articulé 10 (pantographe), ces deux couples s'annulant dans la mécanique de liaison que comporte l'équilibreur 18.

Dans 1'exemple, l'accessoire 82 comporte un profilé 84 formant aileron proprement dit et fixé à l'extrémité de deux leviers 86 qui sont solidaires en rotation des manivelles 30.

Il en résulte que ces deux leviers se déplacent en rotation, en même temps que le bras proximal, mais en sens opposé.

On a vu précédemment que le couple résiduel était généré par une force correspondant à la pénétration dans l'air du bras distal et appliquée à l'extrémité du bras proximal.

L'accessoire 82 solidaire en rotation du deuxième axe de sortie de l'équilibreur offre des conditions de frottement identiques puisque son angle de prise à l'air est le même que celui du bras distal dont il est aussi solidaire en rotation et que les variations de son bras de levier sont parfaitement symétriques à celles du bras proximal. Il génère donc un couple de nature et valeur équivalentes au couple résiduel dû à la pénétration de la structure du pantographe dans l'air.

Ces deux couples s'annulent donc au travers de la mécanique de l'équilibreur.

Bien évidemment, cette modélisation sera ajustable notamment en ce qui concerne la structure et la géométrie de l'aileron et son rayon de giration, et ceci en fonction des caractéris- tiques aêrodynamiques de la motrice et du pantographe.

De plus, l'adjonction de ce système est complémentaire à tous les points évoqués précédemment en référence aux figures 1 et 2, notamment la mise en place d'un asservissement d'efforts (voir la motorisation 90 décrite plus loin), dont elle facilite le réglage en limitant sa fonction à la seule maîtrise de l'inertie du pantographe.

L'adjonction de cet accessoire est sans effet appréciable sur l'inertie globale du pantographe. Son poids est entièrement pris en compte par l'équilibreur.

Enfin, cet accessoire permet de corriger la distorsion due au fait que, contrairement aux hypothèses prises pour les calculs, et bien que le bras distal et le bras proximal aient la même longueur, l'effort de pénétration dans l'air du bras distal n'est pas identique à celui du bras proximal, ceci notamment en raison de la présence d'un carénage sur la motrice et de la bielle 36.

Dans une variante de réalisation, l'accessoire peut être monté sur la manivelle 32, elle-même solidaire en rotation du deuxième axe de sortie de l'équilibreur, cette disposition permettant de réduire l'encombrement de l'accessoire replié. Dans ce cas, l'accessoire est monté fou sur le premier axe de sortie 20.

Plus généralement, tout moyen de compensation de l'effort de pénétration dans l'air de la structure du pantographe, monté solidaire en rotation du deuxième axe de sortie de l'équili- breur, peut être disposé indifféremment sur le premier axe de sortie, ou le deuxième axe de sortie de l'équilibreur, voire sur les deux.

La structure de l'accessoire n'est pas limitée à un aileron comme représenté sur les figures 3 et 4, mais peut s'apparen- ter à une structure plus proche de celle du bras distal, dont elle modélise la pénétration dans lair.

On se réfère maintenant à la figure 5 qui montre des moyens de motorisation 90 utilisés pour l'asservissement du méca- nisme articulé 10, lequel est avantageusement constitué par un pantographe ferroviaire, comme montré à la figure 6.

Ces moyens de motorisation avec asservissement sont avanta- geusement combinés à un équilibreur mécanique 18 à deux axes de sortie 20 et 22 tels que décrits précédemment. Ces moyens

de motorisation 90 comprennent un ensemble articulé autour d'un axe 92 et comprenant un moteur électrique 94 couplé à une dynamo tachymétrique 96. Ce moteur 94 entraîne, par 1'intermédiaire d'un réducteur 98 et d'un embrayage 100, une vis sans fin 102 qui coopère avec un écrou 104. Cet écrou 104 est articulé en 106 à l'extrémité d'une manivelle 108 qui est couplée à l'un des axes de sortie 20 et 22 de l'équili- breur 18. Avantageusement, cet accouplement assurera l'isola- tion entre le potentiel électrique de l'équilibreur (celui de la caténaire) et celui de la vis sans fin (masse de la motrice).

Un circuit d'asservissement 110, qui sera décrit plus loin en référence à la figure 7, contrôle le moteur électrique 94 à partir d'un signal de commande SC délivré par un capteur d'effort 112 porté à l'extrémité libre du bras distal 14 du mécanisme articulé 10. Comme indiqué précédemment, ces moyens de motorisation trouvent avantageusement une application dans le cas d'un pantographe ferroviaire comme montré à la figure 6. Le pantographe de la figure 6 correspond à celui des figures 3 et 4. Dans cet exemple particulier, le pantographe ferroviaire comprend un aileron 82 analogue à celui décrit précédemment. La manivelle 108 est avantageusement solidaire en rotation de l'aileron, c'est-à-dire plus particulièrement des leviers 86, lesquels sont solidaires en rotation de l'axe de sortie 22 de l'équilibreur 18.

La mise en place de cet asservissement vise notamment à répondre au problème de la dissociation des systèmes qui génèrent des forces de pression sur la caténaire 74 et de la maîtrise de l'inertie de la structure du pantographe. Ceci est destiné à pallier les incidences des variations de parallélisme entre la caténaire et la voie ferrée, qu'elles soient dues à la géométrie même de la ligne ou aux oscilla- tions que provoque sur la caténaire le passage d'un premier pantographe et que doivent suivre d'éventuels pantographes suiveurs.

Ces moyens de motorisation à asservissement sont, dans l'exemple, montés sur l'équilibreur mécanique 18. Un tel équilibreur mécanique génère de manière intrinsèque un couple sinusoïdal équilibrant à 98% la masse de la structure. Dans le cas du pantographe, la cinématique induite permet, elle aussi, d'assurer de manière intrinsèque la génération de 1'effort sur la caténaire avec la même précision, et ceci quelle que soit la position de déploiement de la structure du pantographe. En outre, les faibles valeurs d'inertie et de frottement de l'équilibreur, ainsi que sa forte bande passante, le rendent particulièrement adapté à une motorisa- tion de ce type.

La structure du pantographe construite autour de l'équili- breur 18 permet de compenser, dans de très bonnes conditions, les perturbations des efforts horizontaux de toutes sortes auxquelles elle est soumise. Il en résulte que la relation entre l'actionneur et l'effort sur les archets qu'il génère reste pratiquement indépendante de la vitesse du train, du sens de marche du pantographe et de sa hauteur de déploie- ment.

La motorisation 90 permet de prendre en charge essentielle- ment les efforts inertiels nécessaires au déplacement vertical de la structure. Ces moyens de motorisation ont des performances dynamiques particulièrement intéressantes. Ils sont à même de compenser, si nécessaire, les efforts rési- duels provoqués notamment par la pénétration dans l'air de la structure du pantographe, de préférence en coordination avec l'aileron 82 décrit précédemment. C'est la raison pour laquelle ces moyens de motorisation 90 sont avantageusement combinés au pantographe avec aileron, comme on le voit sur la figure 6. En outre, ces moyens de motorisation permettent de compenser de manière analogue, et si nécessaire, tout ou partie de l'équilibrage ou de générer tout ou partie des efforts des archets sur la caténaire.

Conformément à l'invention, la chaîne cinématique de lasser- vissement est homocinétique. Il en résulte que, quelle que

soit la position du pantographe, le gain mécanique entre le couple moteur et l'accélération linéaire des archets sera pratiquement constant.

Cette cinématique est obtenue en recréant un système bielle/- manivelle (manivelle 108) qui transforme un effort constant en couple sinusoïdal, lequel couple est retransformé en effort constant par la structure du pantographe au niveau des archets 76 et 78.

Dans ces conditions, la sinusoïde de la manivelle 108 est synchronisée, c'est-à-dire en phase, avec celle du pantogra- phe.

Le réducteur 98 (figure 5) est avantageusement constitué par un réducteur à trains de pignons ayant un rapport inverse à celui de l'amplification entre la structure du pantographe et la manivelle (manivelle 108) de motorisation.

La vis sans fin 102 est avantageusement une vis de type réversible à haut rendement inverse. Pour cela, on préfère utiliser une vis à billes à filets roulés, de préférence une vis ayant un diamètre de 30 mm et un pas de 30 mm.

Dans l'exemple représenté, la vis est réversible, et c'est la raison pour laquelle on prévoit aussi un réducteur. Mais, en variante, on pourra utiliser une vis à pas plus petit, sans réducteur, mais dont le rendement inverse serait moins élevé.

L'embrayage 100 permet de débrayer les moyens de motorisation 90, par exemple en cas de panne de ces derniers, pour permettre une marche dégradée du pantographe. Cela signifie que, dans un tel mode de fonctionnement, les performances du pantographe seraient analogues à celles d'un pantographe non asservi.

On se réfère maintenant à la figure 7 pour décrire un exemple de moyens d'asservissement 110. On retrouve sur la figure 7

le moteur 94 et la dynamo tachymétrique 96. La dynamo tachymétrique entraînée par le moteur délivre un signal de vitesse SV.

Le circuit 110 comprend en outre un premier amplificateur opérationnel 114 (boucle de vitesse) recevant ce signal de vitesse SV et produisant un premier signal de sortie S1 qui est envoyé à un deuxième amplificateur opérationnel 116 (boucle de courant). Ce deuxième amplificateur opérationnel délivre un deuxième signal de sortie S2 qui est reçu par un amplificateur de puissance 118, lequel délivre un courant de sortie CS envoyé au moteur électrique 94 et dont l'image est envoyée au deuxième amplificateur opérationnel 116. Le capteur d'effort 112 (porté par les archets du pantographe) délivre un signal de commande SC qui est appliqué à l'entrée du deuxième amplificateur opérationnel 116.

Ainsi, le contrôle de 1'effort archets-caténaire est appliqué au niveau de la boucle de courant de l'asservissement (amplificateur opérationnel 116). Ceci permet un très court temps de réponse de l'ensemble et une gestion de grandeurs parfaitement homogènes puisque le couple délivré par le moteur 94 est proportionnel au signal de commande de cette boucle.

Par ailleurs, il est prévu une opération de déploiement et de repliement 120 propre à recevoir un signal de commande SRD appliqué au premier amplificateur opérationnel (boucle de vitesse) pour réaliser le repliement ou le déploiement du mécanisme articulé 10, c'est-à-dire dans l'exemple du pantographe.

De plus, un signal d'urgence SU est envoyé par un dispositif de sécurité 122 fonctionnant en cas de rupture du caténaire.

Ce dispositif de sécurité envoie le signal d'urgence pour replier la structure du pantographe dans l'un ou l'autre des cas suivants (donnés à titre d'exemple) :

-disparition prolongée de l'effort archets-caténaire en phase de fonctionnement, -arrivée intempestive de la structure à son point haut, -disparition prolongée du courant d'alimentation de la motrice, -envoi du signal d'urgence par tout autre système de détection.

Il peut être intéressant, dans certains cas, d'effectuer un correctif entre le signal SC délivré par le capteur d'effort et 1'effort réel exercé par les archets sur la caténaire.

Ainsi il permet de tenir compte des forces inertielles dues à la mécanique placée en aval du capteur et notamment aux archets. Pour cela on prévoit des moyens correctifs 124 propres à délivrer un correctif entre le signal de commande SC délivré par le capteur d'effort 112 et 1'effort réel s'exerçant sur la charge F, ici sur la caténaire. Ces moyens correctifs comprennent des moyens dérivateurs propres à dériver par rapport au temps les variations de vitesse prélevées sur la dynamo tachymétrique 96 et à les appliquer à l'entrée du deuxième amplificateur opérationnel 116. Ce signal, linéaire à l'accélération, va générer un courant, donc un couple, propre à compenser les efforts inertiels définis ci-dessus qui sont eux-mêmes proportionnels à ladite accélération.

Le système d'asservissement utilisé en servitude pour le repliement ou le déploiement de la structure, est, comme déjà indiqué, doublé par un autre système assurant le repli du pantographe en cas de défection du premier système, par exemple par la motorisation additionnelle 40 montrée à la figure 2.

Il doit être entendu que les moyens de motorisation avec asservissement, tels que décrit précédemment, peuvent s'appliquer en combinaison à d'autres moyens d'equilibrage.

De plus, ils ne se limitent pas à l'application à un meca- nisme articulé du type pantographe ferroviaire.

Pour la bonne compréhension du dessin (figure 6), on a disposé le système de motorisation d'asservissement vertica- lement sur l'axe portant l'aileron. En pratique, et pour des raisons d'encombrement, ce système de motorisation sera monté indifféremment sur l'un des deux axes de sortie de l'éuili- breur et sera disposé horizontalement à côté de celui-ci.

On comprendra que l'objet de l'invention possède de multiples applications, notamment pour des manipulateurs, dispositifs de transfert, pantographes ferroviaires, etc.

Les moyens d'équilibrage du dispositif de 1'invention font avantageusement appel à un équilibreur du type décrit par le brevet français 88 02 423 précité.

Bien entendu, il est possible d'utiliser d'autres moyens d'équilibrage, à partir du moment où ceux-ci possèdent une bande passante élevée.